Tchad : Abus de pouvoir
Dans le but d’interpeller sur l’impunité, l’absence totale de démocratie et de respect des droits de l’Homme, Amnesty International a publié un rapport mettant en lumière les violations des droits humain exercées par le régime actuel au Tchad.
Selon ce rapport, toutes les critiques formulées contre le régime, sont fortement réprimées par les autorités tchadiennes. Les exemples qui étayent une telle assertion sont nombreuses. L’organisation de défense des droits de l’Homme a révélé que plusieurs dizaines de personnes, y compris des élus régionaux mais membres de l’opposition, sont détenus de manière illégale dans des conditions inhumaines, ainsi que des journalistes qui subissent le même sort, sans aucune preuve justifiant leur inculpation.
Amnesty International signale l’attitude répressive des forces de l’ordre et de sécurité qui, au lieu de porter secours à la population, contribuent fortement à la violation des droits humains. En clair, Amnesty estime que le régime tchadien abuse de son autorité pour « réduire au silence quiconque ose le critiquer ».
De sources concordantes, arrestation, détention, restriction de liberté, homicides, disparitions forcées sont devenus monnaie courante au Tchad.
Pour remédier à cette situation contraire aux droits humains, Amnesty propose que des enquêtes plus approfondies soient menées, le plus rapidement possible, afin de faire cesser ces mauvais traitements en mettant un terme à l’impunité.
En somme, le rapport d’Amnesty International met en lumière le silence complice du pouvoir en place, face à la dégradation de la violation des droits humains au Tchad.