Sommet extraordinaire sur la crise centrafricaine
A l’issue du sommet extraordinaire convoqué lundi 21 octobre 2013 par le Président tchadien sur la crise en République centrafricaine, des recommandations précises ont été adressées aussi bien à la Mission de paix, au Conseil de sécurité de l’ONU qu’aux autorités de cet Etat en vue d’une sortie définitive de la crise, avec les conditions suivantes :
Primo : Suivant la logique selon laquelle la solution à la crise dudit pays ne peut provenir que de lui-même, le numéro 1 tchadien, actuellement Président en exercice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC),a exhorté les Centrafricains à conjuguer leurs efforts afin de favoriser la tenue d’élections libres et transparentes .Ce qui constitue un gage de légitimité et de légalité pour leurs gouvernants.
Secundo : Il a été demandé à la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (Misca) d’accroître son action sur le terrain en aidant les autorités centrafricaines à « neutraliser, désarmer et éloigner du territoire » les différents groupes armés qui sèment la terreur et commettent les violences contre les populations civiles.
Enfin, une requête en faveur d’une résolution sous Chapitre VII de la Charte des Nations Unies a été adressée au secrétariat général de la CEEAC et à l’Union Africaine afin que ceux-ci puissent les déposer sur la table du Conseil de sécurité. Le but d’une telle initiative est de permettre à la Misca de disposer d’un mandat coercitif afin de pouvoir utiliser si nécessaire la force pour imposer la paix dans le pays.
Compte tenu des variétés des mesures prises lors de ce sommet extraordinaire,la Communauté économique des Etats d’Afrique centrale témoigne de son désir de voir enfin une Centrafrique libérée du spectre de la division et des conflits incessants.