Gabon : Développement de projets agro-industriels
De nombreux experts se sont réunis du jeudi 17 au samedi 19 octobre 2013 à la capitale gabonaise afin de mener des réflexions sur l’avenir du palmier à huile. Cette rencontre a débouché sur l’élaboration de stratégies qui serviront la cause des investissements dans la culture du palmier à huile en vue d’une meilleure valorisation de ce produit.
En effet, selon les conclusions des experts, la culture de ce produit contribue énormément à résoudre la question du besoin en huile végétale exprimé sur le continent africain. D’où, ils ont mis l’accent sur le « caractère propre et durable des projets à mener ». Autrement dit, la culture du palmier à huile doit être fortement développée, mais non au détriment de l’environnement.
A propos du bien-fondé du développement de ladite culture, l’ONG Brainsforest a marqué son opposition en jugeant insatisfaisante, dans une de ses récentes publications, la portée socio-économique des plantations de palme Selon elle, la politique mise en place par les autorités gabonaises en matière de promotion de la culture du palmier à huile, représente une menace pour les populations rurales qui, d’ailleurs, sont sans cesse confrontées aux difficultés suscitées par les questions foncières.
Outre cet aspect, Brainsforest estime non suffisants et surtout peu convaincants les arguments des autorités du pays en matière d’emplois potentiels et d’engagements sociaux des opérateurs. Elle propose au gouvernement gabonais d’améliorer ses connaissances « en terme de perspectives socioéconomiques » afin de favoriser de meilleures conditions de vie pour les populations.
Quoi qu’il en soit, le Gabon entend poursuivre son projet de développement de la culture du palmier à huile en raison des capacités dont dispose son sol.
« Le gouvernement gabonais…espère recueillir 20% comme contribution de l’agriculture à son PIB », a déclaré une haute autorité du pays lors de la foire agricole qui se tient à Libreville, la capitale.