Nigeria : retour vers les ressources minières
Du fait de sa richesse en hydrocarbures, le Nigéria s’était amplement désintéressé d’autres types d’exploitations minières ces dernières décennies. Mais, actuellement, ces ressources sont, peu à peu, remises à l’ordre du jour.
De nos jours, sous-sol nigérian rime avec pétrole. Cette source d’énergie soutient tellement l’économie qu’elle a réussi à éclipser, pendant 50 ans environs, les autres richesses du pays. En effet, le Nigéria dispose de plusieurs ressources minérales à l’instar de l’or, le diamant, la bauxite et l’uranium. Mais, ces différentes matières minérales sont exploitées artisanalement, tous les avantages technologiques ayant été focalisés sur l’or noir. Du coup, elles ne contribuent pas tellement au PIB nigérian. Des donnes que le ministre en charge des Mines voudrait bouleverser. En clair, il s’est fixé pour objectif de mener la contribution minière au PIB d’1 % actuel à 5 % à l’horizon. Une visée que cette autorité compte atteindre en passant par le code du travail relatif à l’industrie minière. Ce, en le réformant de manière à attirer des investissements.
Peut-être que cette stratégie ne suffira du fait de la quantité peu abondante des richesses minières nigérianes par rapport à celles des autres Etats ouest-africains. Jusque-là, aucun gisement important n’a été découvert dans le pays le plus peuplé d’Afrique. Raison pour laquelle seules d’humbles compagnies viennent y exploiter quelques minerais. C’est le cas de l’australien KogiIron (fer) et du britannique Savannah Gold (or). Les autorités nigérianes espèrent voir d’autres entreprises agrandir ce club dans les prochaines années. Pour l’heure, elles demandent aux actionnaires des compagnies présentes de contenir leurs dépenses, céder des actifs marginaux et d’alléger leur dette.