Heraklesfarms au Cameroun : Une menace pour la survie d’espèces
La société civile ne démord pas de son engagement à lutter contre le projet d’Heraklesfarms dans le Sud-ouest du Cameroun. En effet, une coalition d’Universités et d’ONG a publié un rapport qui montre que ledit projet met en péril la survie de certaines espèces de la région concernée.
Lancé depuis 2009 en République camerounaise, Heraclesfarms devrait produire, en temps normal, de nombreux avantages comme l’augmentation de la fabrication d’huile de palme, l’huile végétale « la plus rentable » du pays en ceci qu’elle participe à « la transformation » de plusieurs autres produits. Toutefois, il est nécessaire de savoir, selon l’étude, que sa mise en œuvre détruira l’habitat forestier de chimpanzés, une espèce en voie de disparition au Cameroun et au Nigéria.Outre ces derniers, les éléphants de forêt ainsi que des primates rares, notamment le drill, le colobe roux et les poissons endémiques se retrouveront sans abris.
Ainsi, bien que sur le plan social, ce projet devrait contribuer à la création des dizaines de milliers d’emplois directs et indirects, son développement inquiète les organisations de la société civile nationale et internationale.Celles-ci n’ont eu de cesse d’interpeller les autorités camerounaises sur l’impact de cette activités aussi bien sur les espèces susvisées que sur les populations. De sources officielle, cette initiative a été prise et mise en œuvre sans qu’elles n’aient été, au préalable, consultées ; ce qui revient à dire que depuis 2009, Herakles développe son activité sans le consentement libre des communautés.
En somme, la société civile n’entend pas baisser les bras tant que le gouvernement camerounais n’interviendra pas en faveur d’une issue équitable, à la fois profitable aux espèces, aux populations et à l’entreprise en charge de l’exploitation du site.