Kenya : Suspension des licences minières
Le secteur minier au Kenya n’a pas fini d’offrir des rebondissements aux acteurs qui y exercent. Les autorités du pays viennent de suspendre toutes les licences accordées durant les 5 premiers mois de l’année en cour.
C’est le ministre des mines Najib Balala qui a informé l’opinion au cours d’un communiqué de presse hier lundi. Les suspensions concernent aussi bien les licences de prospection, d’exploration que d’exploitation. Il s’agit en tout de plus de 30 licences octroyé depuis la période électorale. Le ministre n’est pas allé dans les détails pour expliquer les raisons qui ont motivé cette décision il a toute fois signalé qu’il s’agissait d’une mesure répondant à des plaintes exprimées sur le processus d’octroi des licences. Par ailleurs, il faudrait également noter que la majorité des licences délivrée étaient inactif, seule 20 des 500 licences octroyées sont réellement actifs. Les autres sont généralement conservés pour des besoins de spéculation. Il y aurait probablement eu rupture de la garanti d’égalité de chance et de neutralité dans la procédure.
Au cours de son allocution, le ministre a également annoncé que les royalties payées par les sociétés du secteur minier burundais seront revus à la hausse. Jusque là, les royalties perçus pour l’exploitation de l’or étaient de 3% et désormais ils passeront à 5%. Pour ce qui est du niobium et du titane, ils étaient de 3% et seront désormais de 10%. En plus de la suspension des licences et de la hausse des royalties, le ministère des mines a promis une revitalisation complète du code minier datant d’il y a 10 ans. Pour le ministre, ce nouvel examen du code ainsi que sa mise à jour permettra d’attirer les investisseurs tout en assurant au pays de bénéficier de ses ressources naturelles.
Néanmoins, un comité a été mis en place pour examiné les licences en cours et évaluer s’il faudrait annuler la suspension pour certains ou la prononcer pour d’autre. Le comité rendra ses conclusions dans les deux prochains mois.