RDC : Une aide financière non remboursable
Les gouvernements japonais et congolais ont procédé, le lundi 22 juillet matin, à la signature et à l’échange des notes de l’aide financière, non remboursable, octroyée par le premier au second.
Inscrite dans le cadre de la Conférence internationale de Tokyo pour le développement de l’Afrique (TICAD) et de l’appui à la relance économique de la RDC, cette aide va, pour le gouvernement congolais, consister à fournir des produits sélectionnés qui devront être commercialisés à des prix inférieurs à ceux pratiqués sur le marché. Selon une source proche du dossier, les recettes contribueront à alimenter le fonds de contrepartie, lequel dernier servira à assurer le développement socio-économique dudit pays.
Ainsi, le soutien que le Japon apporte à la RD Congo, surtout en ces temps de crises incessantes, peut s’analyser comme étant une opportunité pour ce dernier de combler ses besoins sur le plan socio-économique. Bien qu’elle semble venir à bout de la misère des populations victimes des affres des conflits, il ne demeure pas moins vrai qu’elle constitue un palliatif.
En effet, la situation sécuritaire préoccupante de l’Etat congolais impacte négativement la paix et la stabilité en son sein. Comme corollaire, le développement socio-économique est mis en péril, puisque, selon les nouveaux standards internationaux, paix et développement vont de paire.
Il est donc clair que bien que bénéficiant d’un tel don, la République Démocratique du Congo ne peut véritablement le mettre à profit du fait de l’instabilité causée par des tensions régulières entre diverses couches de la société.
Quoiqu’il en soit, le Japon, en initiant cette donation, reste fidèle à ses engagements pris vis-à-vis de la RDC lors du TICAD V : à savoir appuyer la relance économique de ce pays.