Côte d’Ivoire : La corruption au cœur des services administratifs clés
Suivant l’étude faite par une agence de communication sur la corruption en Côte d’Ivoire, les faits montrent que le phénomène est au cœur du service public. Il s’agit, notamment, des ministères de l’intérieur, de l’éducation, de l’économie, de la fonction publique, de la santé et de la justice.
En effet, selon ladite étude, le degré de corruption est assez poussé dans les services susvisés. Ce fléau affecte très fortement les populations ivoiriennes en ce sens qu’elles ne peuvent bénéficier de prestation de services sans être rackettées.Par exemple, 85% des Ivoiriens expérimentent, au quotidien, tous types de corruption, à savoir celles « transactionnelle, privative, d’extorsion, népotiste et favoritisme ».
Utilisation abusive d’un pouvoir reçu par délégation à des fins privées, la corruption est l’enrichissement personnel ou d’un tiers. Elle consiste, pour un agent public, un élu, un médecin,…, « de s’abstenir de faire, de faciliter quelque chose du fait de sa fonction, en échange d’une promesse, d’un cadeau, d’une somme d’argent, d’avantages divers… ».
En prélude donc à la campagne de lutte contre ce fléau en Côte d’Ivoire, le secrétaire national à la gouvernance et au renforcement des capacités a organisé, hier lundi, une cérémonie de présentation adressés à différents acteurs sociaux, principalement, ceux qui exercent dans la communication. Le but est de mobiliser tout le pays sur les méfaits du phénomène ; car comme a pu le souligner le secrétaire national, « la corruption est un fléau qui met le pays en danger ».
Quoiqu’il en soit, les responsabilités sont partagées. En effet, en acceptant de céder aux chantages qui leur sont faits, les victimes ne contribuent qu’à encourager les fraudeurs.