Côte d’Ivoire : renforcement des capacités électriques
En achevant les travaux d’agrandissement de la centrale thermique de Vridi, Aggreko, l’entreprise britannique spécialisée dans la location des groupes électrogènes, apporte à la Côte d’Ivoire un bonus énergétique plus que considérable.
Comme bien de pays du continent noir, la Côte d’Ivoire ne dispose pas de capacité électrique suffisante pour l’intégralité de son territoire. C’est pourquoi son gouvernement accueille favorablement toute initiative allant dans ce sens. Aussi, s’est-il certainement réjouit de la fin du chantier Vridi, managé par Aggreko. Ce site disposait déjà d’installations pouvant générer 100 MW. Après le passage de la compagnie britannique, Vridi est à présent capable de produire le double, soit 200 MW. Pour cause, Aggreko y a placé une nouvelle centrale électrique, moyennant un investissement estimé à 100 millions de dollars.
Selon le responsable de cette entreprise en Afrique du Nord et Afrique de l’Ouest, cette installation « permet d’accroître le parc de production de notre centrale de Vridi et de garantir la disponibilité de l’énergie ». Vu l’impact de ce projet, il est aisé de justifier l’implication de l’Etat ivoirien à son développement : en effet, selon les termes du contrat liant Aggreko à l’autorité de tutelle du secteur, il revient à l’Etat de s’occuper de fournir le gaz naturel nécessaire au fonctionnement des groupes électrogènes et d’entretenir ces infrastructures.
Jusque-là, la collaboration entre l’Etat et Aggreko est au beau fixe et la durée de cette entente n’est que bénéfique aux Ivoiriens. En effet, c’est en hésitant que le britannique avait posé ses valises en Côte d’Ivoire au cours de la législature Gbagbo. Depuis lors, Aggreko a prolongé son bail, passant d’un premier investissement d’environ 70 millions de dollars à des projets beaucoup plus ambitieux.