Cameroun/FMI : Résurrection du débat sur les subventions du carburant
A la conclusion de ses consultations 2013 avec le Cameroun, le Fonds Monétaire International s’est dit satisfaits des avancées. L’institution a, tout de même, mis l’accent sur la réduction des subventions aux produits pétroliers, ressuscitant ainsi le débat qui l’oppose à l’Etat camerounais.
En effet, selon l’administrateur du FMI, du fait que les subventions ont un effet d’éviction sur les dépenses de développement et favorisent la génération d’encours d’obligations de paiement, elles constituent un risque pour « la viabilité des finances publiques ».
Ceci n’étant qu’un rappel, l’institution a, de nouveau, encouragé le gouvernement à maîtriser le déficit 2013 et à se reconstituer une marge de manœuvre en matière budgétaire.Ainsi, tout en adressant des éloges aux autorités du Cameroun par rapport au concept du budget programme, le FMI les a exhortées « à consolider les réformes dans la gestion des finances publiques… ».
Outre les comptes publics, il a été aussi recommandé audit Etat de « réduire progressivement les subventions aux produits pétroliers » de sorte à permettre que soit renforcée la mobilisation des recettes.
Dans cette logique, le Cameroun pourra atteindre son potentiel de croissance si et seulement s’il poursuit les diverses réformes déjà entamées, à savoir celles budgétaires, financières et structurelles.
Bref, bien qu’aux prises avec des vulnérabilités et des contraintes, l’économie camerounaise est présentement inscrite dans une logique de reprise. Par exemple, l’augmentation en valeur des exportations de pétrole ainsi que la stabilité des denrées alimentaires rendent compte de cette réalité.