Côte d’Ivoire : la CIPREL compte sur l’IFC
La Compagnie Ivoirienne de Production d’Electricité (CIPREL) pourrait bénéficier de l’aide financière de la Banque Mondiale dans le cadre de son projet d’augmentation de sa capacité de production électrique. Par le biais de l’IFC, sa filiale en charge des entreprises privées, l’institution financière internationale est sur le point de lui signer un gros chèque.
Présentement, la succursale de Finagestion n’a qu’une seule ambition : passer d’une capacité de 321 MW à 543 MW dans les deux ans. Afin d’atteindre un tel objectif, la CIPREL a besoin de 270 millions d’euros. Raison pour laquelle cette entreprise s’est, entre autres, adressée à la Banque Mondiale via l’IFC. Aux dernières nouvelles, ce bailleur de fonds pourrait lui octroyer une enveloppe de 108 millions d’euros sous forme de prêt. Ce n’est pas tout : la branche de la Banque Mondiale pourrait également s’impliquer dans la réunion des fonds restants, une aide qui ne sera pas de trop pour la CIPREL. Mais, toutes ces informations ne sont qu’au stade de rumeurs jusque-là.
En même temps que ce projet, la CIPREL entend aussi se pencher sur la possibilité de faire passer les turbines à gaz actuellement fonctionnelles en cycle combiné. Ce volet entre également dans le devis à financer. Par ailleurs, le producteur d’électricité compte acquérir une turbine à gaz supplémentaire. Celle-ci devrait être mise en service d’ici octobre et générera une puissance de 111 MW. Pour cette dernière initiative, la CIPREL pourrait trouver un soutien du côté de la Banque Africaine de Développement (BAD). Cette institution financière a été particulièrement attirée par l’approche de développement durable que revêt cette initiative.
