RDC : La misère des mineurs artisanaux
Selon un rapport, daté du 19 juin, d’Amnesty International, une catégorie de mineurs, les artisanaux, travaillent dans des conditions misérables dans la province du Kantaga. Ces derniers sont, en effet, « maltraités, mal payés et soumis à des règles iniques ».
L’organisation de défense des droits de l’Homme a, dans ce rapport, fait savoir que ces creuseurs subissent une grande exploitation aussi bien des pouvoirs publics que des acteurs privés qui tiennent les reines des sites miniers. Par exemple, en cas de non respect des règles, ils sont enfermés pendant plusieurs jours dans des cachots qui ne sont autre que des containers. Outre cette réalité, les creuseurs sont contraints de « passer par l’intermédiaire d’entreprises concessionnaires » qui, plus est, les sous-payent.
Ainsi, bien que réputé pour ses richesses minières, la RD Congo a mauvaise audience auprès des institutions internationales : alors qu’Amnesty dénonces les violations des droits, l’ONU a du mal à contenir les différents foyers de tension présents sur le territoire congolais. Les raisons seraient liées à l’absence de bonne volonté de la part des autorités du Congo à faire respecter les règles aussi bien par les particuliers que par ceux qui prennent les armes.
Comme corollaire, ce sont les populations qui souffrent de fléaux comme le choléra, la malnutrition ou, pire encore, la pauvreté.
Bien plus que la misère rencontrée par les mineurs artisanaux, la RDC connaît des difficultés, comme « l’instabilité politique, la faiblesse des institutions, la corruption endémique et de sévères carences de l’appareil judiciaire », qui, en fait, influencent négativement son aura auprès de ses partenaires régionaux et internationaux.