Zimbabwe : la tension électorale baisse d’un cran
Au sortir du sommet de la SADEC, le président zimbabwéen robert Mugabe a finalement consenti à un report de l’élection présidentielle. La date annoncée par le chef d’Etat est le 14 aout de l’année en cours, soit deux semaines après ce qu’il avait fixé précédemment. Celui-ci avait décidé sans consultation de l’opposition, de fixer les élections au 31 juillets, et ce sous forme d’ultimatum. La décision avait causé une crise au sein de la classe politique zimbabwéenne.
Cette nouvelle souplesse, sous la demande de la SADEC, permet de diminuer la forte tension qui régnait entre lui et son premier ministre, chef de file de l’opposition sur la question. Néanmoins ce denier demande Malgré ce report, l’opinion s’interroge encore sur la capacité du pays à organiser des élections claires, libres et démocratiques. La première difficulté est celle des financements, cependant même si elle venait à être résolu les deux partis s’accusent mutuellement de manipulation pour tirer les draps de leurs cotés respectifs. Pour le président Mugabe, l’opposition tente par tous les moyens de reporter les élections pour gagner du temps parce qu’elle aurait peur de perdre. D’un autre coté, l’opposition insiste sur l’importance de finaliser les reformes pour permettre la tenue des élections dans les meilleures conditions.
Dès lors, le parti du premier ministre demande une fin effective du contrôle présidentiel sur les médias, le retour à l’impartialité et une vérification minutieuse des listes électorales qui pourraient contenir plusieurs électeurs fantômes. Pour l’heure les deux partis se disent confiants quant à l’issue de ces élections, tout ce que l’opinion espère, c’est une élection en règle et sans violence.