Une tempête s’annonce dans le secteur minier Sud-africain
Il y a beaucoup d’orage dans le secteur minier en Afrique du sud. Les agents du secteur minier sont montés au créneau pour exiger des salaires plus conséquent, au vu de la rentabilité et des risques que présente le secteur. En tête de file, le Syndicat national des mineurs (NUM) organise et coordonne les activités. En quelques mots, les salariés veulent une augmentation allant jusqu’à 60% de leurs revenus actuels.
Le NUM a jeté le pavé dans la marre et les observateurs attendent voir jusqu’où iront les éclaboussures. Pour les interlocuteurs, les exigences des travailleurs sont grossières et frisent le ridicule. Selon les exigences du NUM, les agents de surface devrait percevoir au moins 738 dollars et ceux du souterrain 843 dollars. Les travailleurs menacent de déclencher une grève sans précédent et paralyser l’activité minière du pays. La République sud africaine garde encore les cicatrices d’une violente grève il y a quelques mois. Les affrontements entre les forces de l’ordre et les grévistes ont coûté la vie à 34 mineurs.Les représentants des entreprises ont consenti à des hausses de salaire. Cependant, ils avancent que celles-ci devrait être raisonnable. L’inflation au file des années étant le principale facteur qui a diminué le pouvoir d’achat des travailleurs, les sociétés sont d’accord pour que chaque année il y ait une augmentation supérieur au salaire. Pour les experts, les demandes exagérées des syndicats seraient une manœuvre pour attirer les travailleurs dans leurs activités et au sein de leurs corporations.
Le pays traverse une crise sérieuse et plusieurs personnes ne trouvent pas d’emplois. Le taux de chômage est aujourd’hui à 25,2%. Et dans ses meilleurs prévisions, le gouvernement sud-africain espère pouvoir le réduire à 14% d’ici 2020. Ceux qui ont déjà du travaille et qui ont un salaire.