L’ouragan Bouygues frappe la Côte d’Ivoire
Au début de cette semaine, Martin Bouygues, le patron du groupe français Bouygues, a effectué une visite de 2 jours à Abidjan. Un passage éclair très prometteur en gros investissements.
48 heures seulement et les autorités se mettent à rêver : selon son PDG, Bouygues pourrait injecter jusqu’à 2 milliards de dollars en Côte d’Ivoire. Cette somme sera principalement orientée dans le domaine de l’énergie. C’est pourquoi le géant français n’a pas caché son intérêt pour les grands projets ivoiriens en rapport avec l’électricité, l’exploitation pétrolière et le secteur des BTP. Une des caractéristiques intéressantes, c’est que certains de ces projets seront liés. A titre d’illustration, Bouygues, ayant amorcé sa phase de développement sur le bloc CI 27, peut « désormais produire une quantité de gaz suffisante pour assurer les besoins en gaz naturel pour la production d’énergie électrique en Côte d’Ivoire pendant 10 ans », a certifié son responsable.
Ces résultats sont certainement liés aux investissements importants que le groupe tricolore a consentis en amont : jusqu’à présent, il a injecté 1 milliard de dollars dans les hydrocarbures. Ce budget a permis de confirmer la présence de gaz naturel dans le bloc CI 27. La quantité de cette source d’énergie est suffisante pour alimenter les centrales d’Azito, de la Ciprel et de Vridi. En dehors du pétrole, Bouygues prend part présentement à la construction du troisième pont de la capitale économique ivoirienne. Cout de l’ouvrage : 190 millions d’euros.
Comme si cela ne suffisait, le géant français est associé à son compatriote Bolloré AfricaLogistics (BAL) et au danois Maersk pour la construction du deuxième terminal à conteneurs (TC2) du Port d’Abidjan. Un projet qui nécessite 450 millions d’euros d’investissements. Décidément, Bouygues est omniprésent en Côte d’Ivoire.