Le Cameroun à l’ère des NTIC
Par la pose officielle, vendredi dernier, de 3200km de câble à fibre optique, une dizaine de chefs-lieux de régions, de même qu’une centaine de départements et d’arrondissements au Cameroun ont été raccordés au réseau national de transmission par fibre optique : c’est le point de départ d’un accès généralisé à « l’internet », a souligné le représentant spécial du premier ministre camerounais.
En effet, grâce à ces travaux, les autorités camerounaises envisagent de réduire le déficit constaté en matière de transmission des communications électroniques.Pour ce faire, le gouvernement en place ambitionne de réaliser plusieurs projets. Entre autres, il prévoit, d’ici à 2015, de relever « le taux de pénétration d’Internet de la population à 40%, celle de la téléphonie mobile de 50% et 30% pour le téléphone fixe ».
Lancé depuis le 22 décembre 2009 dans le Sud du Cameroun, ces dits travaux ont permis d’installer un réseau en fibre optique de 6000km dans le pays. Et selon une source officielle, à terme, ce dernier sera porté à « un linéaire de 10 000km ».
La réalisation de tels projets n’a été possible que par les efforts concomitants de plusieurs de ses partenaires comme la Chine et l’opérateur public de Télécommunication du Cameroun (CAMTEL). Par exemple, pour un coût global de plus de 61 millions de dollars, la Chine a contribué à environ 52 millions et le CAMTEL à plus de 8 millions.
Quoiqu’il en soit, avec cet équipement de 6000km en fibre optique, désormais, une masse importante de la population bénéficie de la révolution numérique. C’est d’ailleurs ce que corrobore la pensée suivante : « les soucis des usagers des diverses facettes des communications numériques vont relever du passé ».
