BP se positionne en Angola
Les dirigeants de Bristish Petroleum (BP) ont exprimé récemment leur contentement par rapport à un investissement en Angola sur la production de pétrole en eau profonde. Le défi a été de taille mais l’effort en valait la peine.
Le démarrage des activités a eu lieu à la fin de l’année dernière, soit une année de retard sur le délai initial, et le coût d’investissement total a été de 4 milliards de dollars plus élevé que les prévisions. Selon les chiffres officiels, la durée de vie de ce projet est d’au minimum deux décennies. Quatre champs pétroliers de la région seront les principales réserves de la production pétrolière de BP. Ils ont été baptisés Mars, Venus, Saturne et Pluton. La structure a une capacité de stockage de plus d’un demi-million de barils et sera la plaque tournante d’une forte activité d’approvisionnement pétrolière.
Après avoir perdu plusieurs milliards de dollars dans une affaire de marée noire en Amérique, BP voit en Angola une occasion de se refaire une santé. D’après les estimations, BP pourrait tirer près de 40 dollars pour chaque baril de pétrole produit en Angola. A ce jour, les croissances en marge de gain en Angola sont les plus fortes sur les différents sites mondiaux de BP. Aussi, la compagnie s’attend encore à des fortes évolutions. Dans le montage financier de ce projet pétrolier, BP détient 27% des parts. Les charges supplémentaires ont été reparties proportionnellement aux associés, il en sera de même pour les gains.
Par ailleurs, le projet a permis globalement d’augmenter la production totale d’or noir pour Luanda, production qui tourne actuellement autour de 2 million de barils par jour. Le projet aura également permis de créer plus de 140 emplois. L’Angola confirme une fois de plus sa position de deuxième puissance pétrolière en Afrique subsaharienne.