Cameroun/Turquie : Un partenariat qui se renforce
Présentement se tient à Maroua, à l’extrême nord du Cameroun, un forum économique et commercial auquel participent une cinquantaine d’investisseurs turcs. Ce forum devrait déboucher sur la signature « des joint-ventures entre opérateurs économiques des deux pays ».
L’organisation de cet évènement n’est que la résultante de la visite, sous l’invitation de son homologue turc, du président camerounais en Turquie en mars dernier.
En effet, l’échange entre les deux interlocuteurs a contribué à mettre en exergue la convergence de leurs vues sur des sujets qui relèvent de leur intérêt commun. D’où, ils ont exprimé leur volonté d’intensifier leurs transactions commerciales.
C’est à juste titre dans cette optique que s’inscrit l’activité susmentionnée qui réunit les hommes d’affaires des deux Etats. Les détails de cette coopération touchent des secteurs divers au nombre desquels l’industrie, l’agro-alimentaire, l’hôtellerie, la santé, le tourisme ainsi que les services.
Ainsi, aux dires de son coordonnateur, Murat Yilmaz, ledit forum permettra aux participants camerounais de tirer profit de l’expérience et du savoir-fairede la Turquie.
Cette situation n’est que bénéfique pour l’hôte, car les joint-ventures, qui ne sont autres que des coentreprises détenues à part égal par ses créateurs, rendront favorable l’emploi au milieu de la population et de la sorte relever son niveau de vie.
Il s’agit là également d’une aubaine en ceci que le territoire camerounais verra très certainement s’édifier des holdings, chacun spécialisé dans un des domaines évoqués et dont le service aura pour but de répondre aux attentes des populations.
D’ailleurs, les deux hommes forts des deux Républiques ont convenu, lors de leur récente rencontre, que le volume des investissements turcs aille croissantjusqu’à atteindre 500 millions de dollars dans les prochaines années alors qu’il n’est que de plus de 149 millions de dollars.
Somme toute, la Turquie et le Cameroun se sont découvert des intérêts communs ; ce qui justifie l’ampleur que prend leur coopération.