Le Gabon mise sur l’or bleu
Zone économique exclusive d’environ 213 000km2 d’océan, le Gabon bleu est aujourd’hui le quatrième pilier du projet de société gabonais. Aux dires du scientifique américain, Mike Faye, c’est une nouvelle couleur à ajouter à la carte du pays.
En effet, suite à une mission d’évaluation effectuée pour le compte de l’Etat en 2002, Mike Faye a mis en exergue l’importance des ressources halieutiques qui caractérisent le fond des mers du Gabon.
Plusieurs structures œuvrent de concert afin de rationaliser l’activité et de garantir une exploitation durable. Parmi elles, la Commission interministérielle Gabon bleu dont la mission est diverse. De source officielle, elle apporte à l’Etat une réactivité accrue dans les domaines de l’évaluation, de la surveillance et de la réglementation de ce secteur. Aussi, est-elle un bon outil pédagogique pour sensibiliser les acteurs de la filière.
Par ailleurs, le 7 février dernier, une délégation gabonaise a signé un accord de partenariat public-privé d’environ 130 millions de dollars avec Ireland Blyth Limited (IBL) en vue de sauver l’usine de la Société Industrielle et Frigorifique du Gabon à savoir la Sifrigab.
Dans la logique de l’accord susvisé, IBL devra reprendre la gestion des activités de ladite entité. De même, lui faudra-t-il les réorganiser et en développer d’autres comme la pêche hauturière. De nouvelles unités industrielles ainsi qu’un chantier naval s’imposent comme une nécessité pour la réussite du projet gouvernemental.
Il n’est donc nul doute qu’une meilleure exploitation de Gabon bleu fera des heureux au milieu de ses populations en raison de l’immensité, déjà relevée, de sa richesse et contribuera de la sorte à réduire le taux de pauvreté sur l’ensemble du territoire.
Somme toute, la mise en valeur de Gabon bleu, bien naturel, par les politiques vise à assurer à cette République « un développement tant durable que rentable ».