Cameroun : les effets de la crise sont patents.
Les employés de Guinness au Cameroun paient les frais de la crise économique et financière mondiale. En effet, inscrit dans la même logique que la société-mère Diageo, Guinness Cameroun, une des filiales, s’est lancée dans un processus de réorganisation qui conduirait à des licenciements avant début juillet de l’année en cours.
Dans l’optique d’accroître la marge opérationnelle du groupe de 2% à l’horizon 2017, le processus de réorganisation consiste en une redéfinition des postes en fonction des innovations technologiques à introduire au niveau de certaines branches comme la production. Cette dernière sera donc incontestablement plus affectée par les licenciements, a annoncé Norbert Eloundou Engama, Directeur de la Communication et des Affaires Institutionnelles au sein de la filiale du groupe britannique Diageo.
Bien que, sur un effectif qui dépasse les 500 personnes, le nombre de licenciés ne soit pas connu avec précision, un cadre proche du dossier évoque déjà 125 cas. Concrètement, l’opération entreprise par ladite structure, sans prendre des risques d’exclusion expressive, devrait conduire entre autre à des départs volontaires des salariés.
Une telle stratégie a un impact négatif en raison des dégâts notamment financiers qu’elle cause au niveau des ménages. A plus grande échelle, elle affecte aussi l’économie de l’Etat camerounais.
Issu en 1997 de la fusion de Grand Metropolitan et Guinness PLC, deux entreprises britanniques, le groupe Diageo est la plus importante entreprise mondiale sur le marché des alcools et spiritueux.
En résumé, du fait de la crise économique mondiale, Diageo opte pour une restructuration qui est finalement non sans incidence sur les employés-salariés de Guinness au Cameroun. Ainsi, tout comme ses pairs à travers le monde, cet Etat n’échappe pas aux effets de la crise.