Sénégal : un arrangement-cadre multipartite pour le développement
Le Sénégal a procédé, mardi dernier, à la signature d’un accord cadre avec six de ses partenaires au développement. D’une période de 3 ans (2013 – 2015), cet engagement porte sur la concrétisation de différentes recommandations et plans relatifs à l’efficacité de l’aide.
Dans le cadre de ce deux arrangement-cadre (ARCAD II), le Sénégal s’est à nouveau lié à l’Union Européenne (UE), la Banque Mondiale, la Banque Africaine de Développement (BAD), le Canada, les Pays-Bas et l’Espagne. Ces derniers, partenaires de l’Etat ouest-africain, vont continuer à lui octroyer un appui budgétaire. Ce portefeuille sera investi dans des actions concrètes à l’instar du Plan Triennal d’Investissement Public (PTIP) prévu sur la même durée que l’ARCAB II.
Ce n’est pas tout : ces divers financements permettront également de développer la Stratégie Nationale de Développement Economique et Social (SNDES), laquelle dépend amplement du Plan d’Actions Prioritaires (PAP) élaboré. Sans oublier, enfin, la mise en place d’un Cadre de Dépenses à Moyen-Terme (CDMT). De cette manière, le Sénégal espère tirer un maximum de profit de l’application des ressources publiques. En outre, l’Etat maintiendra un équilibre entre le budget à sa disposition, ses différentes politiques sectorielles et ses multiples programmes nationaux.
Intervenant à cette occasion, le ministre sénégalais de l’Economie et des Finances, M. Amadou Kane, a lié la confiance dont a bénéficié le Sénégal dans le cadre du renouvellement de l’ARCAD à la satisfaction de ses partenaires au développement : pour cette autorité, ce sentiment ne serait sans doute pas étranger aux efforts du gouvernement pour plus de transparence budgétaire, de traçabilité et d’audit. Comme la formule marche, le Sénégal veut encore l’appliquer : ainsi, M. Kane a annoncé la tenue d’une table-ronde des partenaires du Sénégal pour l’automne prochain.