Côte d’Ivoire : une bonne nouvelle pour le secteur agricole.
De retour d’une mission d’une semaine en Inde où s’est tenu le 9e conclave Inde-Afrique, le chef du gouvernement ivoirien s’est félicité du bilan fructueux de ce séjour à New Delhi. D’après ses dires, ce qu’on peut globalement retenir, « c’est l’intérêt fort exprimé par l’Inde pour la Côte d’Ivoire, singulièrement au niveau des hommes d’affaires ». Il a ajouté que cette coopération « est prometteuse pour l’avenir » dans la mesure où certains grands dossiers ont été discutés : il s’est agi, entre autres, de celui relatif à la riziculture. N’est-ce pas une bonne nouvelle aussi bien pour le secteur que pour les riziculteurs ? Cela en a tout l’air. En effet, dans la perspective de l’atteinte des objectifs d’autosuffisance nationale en riz, les politiques estiment que la Côte d’Ivoire devrait fortement s’inspirer de l’expérience indienne. Ce, notamment, en ce qui concerne l’irrigation et la mécanisation pour une plus grande productivité. Un passage obligé en vue de couvrir les besoins nationaux et d’exporter l’excédent dans la sous-région. A cet effet et pour la relance du secteur agricole en Côte d’Ivoire, la banque indienne pour l’exportation et l’importation (Exim-Bank) vient d’ouvrir une ligne de crédit à plus de 29 millions de dollars, a rapporté, vendredi dernier, une source proche du dossier.
Ainsi, selon les estimations, la production du riz devrait passer d’un million à 3 millions de tonnes pour non seulement couvrir la demande au niveau national – qui est de l’ordre de 1,5 million – mais, également, favoriser des rentrées dans les caisses de l’Etat ivoirien. Bref, cet investissement ou du moins cette ligne de crédit dénote de l’excellence du partenariat entre les deux pays ; et ce, au profit de leur population respective.