Burkina Faso : l’aide américaine
L’oncle Sam va apporter son aide au Burkina Faso. D’après des récentes informations, l’aide américaine s’élèverait à environ 240 millions de dollars. Pour les autorités américaines, il s’agit principalement de contribuer à la lutte contre la pauvreté dans le pays et stimuler la croissance par une meilleure gestion des terres, une optimisation de la production rurale et un meilleur accès aux marchés. La principale contribution vient du programme de Millenium Challenge Corporation qui financera plusieurs projets dans le cadre d’un soutien économique. Il y a 5 ans, les USA et la Burkina s’étaient engagés dans un partenariat de subvention pour les objectifs du millénaire, à hauteur de 476 millions de dollars. Le programme, prévu pour une période de 5 ans est actuellement en phase terminale. Aussi, en plus des fonds du Millenium Challenge Corporation, l’agence américaine pour le développement internationale (USAID) va financer à hauteur de 45,6 millions de dollars, un programme d’un dans les secteurs des finances et de la santé. Sur le plan sanitaire, la somme alloué au programme permettra d’aider les populations souffrant de malnutrition chronique et de lutter contre le paludisme à travers des campagnes préventives et d’autres mécanismes en amont. Pour ce qui est du secteur financier, les fonds permettront également de faciliter l’accès au crédit pour les jeunes du pays. Par ailleurs, les départements américains de l’agriculture et du travail ont promis d’allouer respectivement 4 millions et 7 millions de dollars au Burkina. Le premier s’est donné comme objectif d’augmenter les revenus des producteurs agricoles tandis que le second vise à lutter contre le trafic d’enfant et à augmenter la fréquentation scolaire pour ces derniers. En outre, le pays est en pourparlers avec l’Etat américain pour la construction à Ouagadougou, d’une nouvelle université aux colorations américaine. L’établissement sera destiné à plusieurs spécialités de formations, à l’instar de la médecine, la pharmacie, les langues, les sciences politiques, les technologies de l’information et de la communication ainsi que les sciences de l’ingénierie