L’Afrique du sud invitée a rejoindre le BRIC
La République Sud-Africaine a été officiellement invitée à intégrer le BRIC (Brésil-Russie-Inde-Chine), groupe des puissances émergentes, selon les déclarations, vendredi dernier, de son ministre des Affaires Etrangères, Maite Nkoana Mashabane. Si l’Afrique du Sud, première économie africaine, répond favorablement à cette main tendue, le nom du groupe muera pour devenir BRICS.Il fallait un peu s’y attendre. La Chine, qui préside actuellement les BRIC, a atteint, avec l’Afrique du Sud, 16 milliards de dollars dans le cadre des échanges commerciaux en 2009. Un rapprochement ne pourra que favoriser la réédition ou même l’amélioration d’une telle performance économique. On comprend mieux pourquoi le président chinois Hu Jintao a récemment adressé un courrier à son homologue sud africain, Jacob Zuma, pour le convier au troisième sommet des dirigeants des BRICS en 2011, toujours d’après la responsable de la diplomatie sud-africaine.L’Afrique du Sud a de quoi séduire, forte de ses arguments économiques très flatteurs. En Afrique, son PIB équivaut à 25% de celui du continent entier, 33% de celui de l’Afrique Noire et 75% pour sa région continentale, l’Afrique australe. Un véritable ogre. Destinant moins de 20% de ses exportations aux pays du continent, l’Afrique du Sud a su ouvrir son économie au monde entier. Ainsi, ce pays, au travers de divers accords de partenariats, entretient d’étroites relations avec les pays développés et, bien entendu, avec les pays émergents. Des relations qui risquent de s’affermir encore plus très prochainement.