Ghana : dans l’attente d’une forte croissance
La croissance économique réalisée par le Ghana en 2012 ne sera connue que dans quelques semaines. Mais, le chef de l’Etat ghanéen a révélé ses prévisions. Celles-ci sont très optimistes. M. John Dramani Mahama, qui vient d’être récemment élu à la magistrature suprême, s’attend à une croissance de 9 %. Elle s’expliquerait, notamment, par la bonne tenue de la production pétrolière. En effet, le Ghana s’est lancé dans la production pétrolière en fin 2010. Depuis cette date, cette activité ne fait que s’améliorer, ayant un impact positif sur l’économie ghanéenne dans son ensemble. Actuellement, le Ghana produit en moyenne 150 000 barils par jour. Avant l’exploitation de l’or noir, l’extraction aurifère et la culture du cacao constituaient les principales sources de revenus de l’Etat ghanéen. Concernant les fèves, le Ghana se situe actuellement au rang de deuxième producteur mondial après la Côte d’Ivoire. D’ailleurs, l’agence ghanéenne des statistiques (GSS) a déjà annoncé un record dans la production du cacao établi au cours de l’année dernière. Après avoir connu une récolte de plus d’un million de tonnes de fèves à l’issue de la campagne 2010-2011, cette filière avait marqué le pas. Il y a peu, certaines estimations économiques tablaient sur une croissance économique ghanéenne inférieure à 8 %. Mais, ces prévisions étaient basses en comparaison de celles effectuées par le Fonds Monétaire International (FMI), qui mise sur 8,8 %. Bien que cette progression du PIB soit importante, les observateurs constatent un recul de cette économie. En 2011, le Ghana avait atteint 14 % de croissance. Pour cause, il s’agissait de la première année d’exploitation pétrolière. En l’espace d’une décennie, l’économie ghanéenne a bondi, sa croissance ne se limitant qu’à 4 % en 2000.
