Burundi : soutien de la banque mondiale
Après une visite effectuée au Burundi, le directeur des opérations de la Banque Mondiale pour la zone incluant le pays, a annoncé que l’institution de Bretton Woods comptait mettre une nouvelle enveloppe à la disposition de Bujumbura. Le financement de l’institution financière sera destiné à l’appui de 3 secteurs majeurs du pays, à savoir les télécommunications, l’électricité et le café. La première dotation à hauteur de 70 millions de dollars concerne le secteur de l’électricité la Banque mondiale va contribuer à la construction d’un barrage hydroélectrique sur les rivières Jiji et Murembwe, au sud du pays. Sa contribution représente 35% du coût d’investissement total du projet, qui s’élève à environ 200 millions de dollars. Pour ce qui est du reste de la somme, les deux parties sont actuellement en quête d’investisseurs intéressés par le projet. Selon le directeur, il s’agirait d’un projet porteur vu la demande urbaine et industrielle qu’exprime le marché burundais. Le deuxième secteur d’investissement est celui des télécoms. Comme partout ailleurs en Afrique, le secteur est en pleine croissance et a donc besoin d’améliorer ses infrastructures pour bénéficier au mieux des opportunités. La banque mondiale va initier un projet de mise en place d’un vaste réseau national de fibre optique, pour compléter l’existant. Ce réseau permettra aux consommateurs d’accéder à des meilleurs services et particulièrement à un meilleur débit internet. Bien qu’aucun chiffre définitif n’a été annoncé, le financement de la banque mondiale pour le secteur a déjà été approuvé, les opérateurs privés réfléchissent de leur coté pour évaluer leur contribution dans le projet. Le troisième financement touche au secteur du café.
Le programme à mettre en place aura pour objectif d’augmenter la quantité et la qualité de la production burundaise. Pour ce faire l’institution financière va aider le pays à accroître la quantité des intrants en matière d’engrais ainsi qu’à moderniser ses méthodes de production. La filière café est la première source de devise du pays, près de 5 millions de burundais vivent directement de l’industrie du café.