UEMOA : une croissance de 6,5% pour l’année prochaine
L’instance de stabilisation financière au sein de l’UEMOA vient de fixer les objectifs de croissance à 6,5% pour l’année prochaine. Après avoir présenté les performances de l’année en cours, soit 5,8% contre 0,6% seulement l’année précédente, le Comité de Stabilité dans l’Union Monétaire Ouest-Africaine (CSF-UMOA) a dévoilé ses projections pour 2013. Déjà, l’évolution spectaculaire de l’année en cours est particulièrement due à la bonne santé du secteur minier, à l’amélioration de la production agricole et surtout au redémarrage de l’activité économique ivoirienne après des perturbations liées à la dernière guerre civile. Aussi le CSF-UMOA recommande la vigilance sur l’impact négatif d’une baisse des cours mondiaux des produits agricoles tels que le cacao, le coton et la noix de cajou dont la production de la zone UEMOA représente près de 30% de la production mondiale. Les revenus de la région sont donc dépendants de l’exportation de ces 3 produits. C’est au cours de la 5ème réunion ordinaire du comité que les représentants et les experts de la région ont approuvés la mise en place d’un cadre réglementaire pour superviser les groupes financiers qui opèrent dans la région. Dans les prochains mois, les structures concernées vont se pencher dans la rédaction des textes de régulations demandés. Il s’agira particulièrement de la définition de seuils d’alerte relatifs aux indicateurs macro-prudentiels qui permettront d’améliorer la surveillance globale du système financier de toute la région. L’UEMOA est constitué de 8 pays à savoir le Burkina-Faso, le Sénégal, le Mali, le Niger, la Guinée Bissau, la Cote d’Ivoire, le Togo et le Bénin. L’initiative entre dans le cadre de la politique d’intégration régionale qui anime l’Union. Dans la même optique, Plusieurs types de travaux sont actuellement en cours à l’instar du régime fiscale communautaire ou encore du système d’information commun.