Burkina-Faso : le gouvernement accède à un double financement
Lors de la même cérémonie, le gouvernement burkinabé a bénéficié d’un soutien financier de la part de l’Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA) et du Danemark. L’institution régionale a voulu contribuer à un projet routier : il s’agit de l’axe Bobo-Dioulasso-Banfora-frontière de la Côte d’Ivoire. L’apport de l’UEMOA, équivalant à 2,6 millions de dollars américains, permettra d’effectuer une étude de faisabilité complète de ce chantier. Selon ce qui est prévu, ce travail comportera des aspects techniques, environnementaux et socio-économiques relatifs au traçage de ce tronçon. En parallèle, la Côte d’Ivoire recevra également une enveloppe de 4 millions de dollars américains de l’UEMOA pour le développement de ce projet sur son territoire. Il est évident que cette route transfrontalière favorisera l’accroissement des échanges entre le Burkina-Faso et son voisin ivoirien. Quant au pays européen, il a tenu à prêter main forte à un plan de développement préparé par l’Exécutif. C’est la Stratégie de Croissance Accélérée et de Développement Durable (SCADD). Cette feuille de route gouvernementale s’accentue principalement sur la lutte contre la pauvreté. En dehors de ce programme macroéconomique, il embrassera divers autres aspects : appui à la société civile, transparence et lutte contre la corruption en font partie. Le financement danois, constitué de 40 millions de dollars américains, s’étend sur une période de 4 ans, soit de 2012 à 2015. Les différents versements se feront après évaluation de l’impact des investissements précédents. Les autorités danoises ont précisé que leur implication est conséquente aux objectifs de développement que poursuit l’Exécutif burkinabé, visées auxquelles le Royaume européen adhère totalement. Ce double financement fera certainement beaucoup de bien à l’économie burkinabé, surtout en ce temps de crise. Il convient à présent d’en tirer le maximum de profit.