Ghana : un autre gisement pétrolifère
La compagnie italienne ENI vient enfin de découvrir un gisement pétrolifère important au large du Ghana. ENI a dû aller jusqu’à 3650 mètres de profondeur pour tomber sur la mine d’or noir. En fait, ENI avait fait cette trouvaille depuis quelques temps déjà. Mais, il fallait confirmer sa pertinence lors d’une période d’exploration. En clair, il s’agit d’une nappe de 28 mètres d’épaisseur – constituée de pétrole léger ou condensats et de gaz – et 76 mètres de pétrole brut. Lors des essais d’exploration, 5 000 barils ont pu en être tirés au quotidien. Ce débit, satisfaisant pour l’heure, peut être amélioré. Cela passe par un meilleur équipement en surface. Ce gisement offshore constitue donc la première découverte de taille d’ENI depuis son arrivée au Ghana en 2009. Il fait partie du Cape Three Points (OCPT), bloc situé dans le bassin de Tano à 50 km des côtes ghanéennes. A présent, ENI s’emploiera à tracer les limites de son gisement. D’où, plusieurs autres forages seront effectués très prochainement.
Cette étape est déterminante pour assurer le caractère commercial de la nappe. Comme dans d’autres pays d’Afrique, ENI n’est pas seul propriétaire de son permis ghanéen : majoritaire à 47 ,22 %, il le partage avec le suisse Vitol et la société nationale locale, GNPC, respectivement détenteurs de 37, 77 % et 15 %. Actuellement, la production d’ENI en Afrique se chiffre à 450 000 bpj. Plus pour longtemps car l’exploitation ghanéenne pourrait débuter incessamment.