Côte d’Ivoire : La filiale de la Banque Mondiale en bon mécène
La Société Financière Internationale (SFI), filiale de la Banque Mondiale tournée vers les entreprises privées, veut investir en Côte d’Ivoire. Sa représentante locale a dévoilé ses priorités mardi dernier. Soutenir la reprise économique, tel est l’objectif que poursuit la SFI dans le pays ouest-africain. Pour ce faire, cet établissement financier est prêt à débourser une enveloppe de 200 millions de dollars américains. Comme le stipule clairement sa vocation, ces fonds reviendront en grande partie au privé. Ce n’est d’ailleurs pas une première : « nous avons déjà investi 50 millions de dollars en Côte d’Ivoire, notamment avec la mise en place d’un portefeuille risque dans le cadre de notre programme de financement de micro, petites et moyennes entreprises en Afrique », a rappelé Mme Cassandra Colbert, responsable de la SFI en Côte d’Ivoire. Parmi les grandes initiatives qui seront soutenues à cette occasion figure l’agrandissement du site d’Azito. Celui-ci abrite une centrale thermique. Ce projet bénéficiera de 125 millions de dollars américains de financement sur les 400 millions nécessaires à sa concrétisation. Quant au reste (75 millions de dollars américains), la SFI l’a réservé aux PME, aux agriculteurs et à l’industrie agroalimentaire. De cette manière, la SFI entend contribuer à la reconstruction de la Côte d’Ivoire, à peine sortie d’un conflit politico-armé. Fidèle à ses principes, la branche de la Banque Mondiale emploie la même procédure partout sur le continent noir : elle investit dans l’agro-industrie, l’enseignement, la santé et les infrastructures.