Mali: La mine d’or de Gounkoto opérationnelle
L’or de la mine de Gounkoto est désormais en cours d’exploitation. Même la crise politico-militaire que traverse le Mali n’a pas su empêcher le développement de ce projet. La cérémonie d’inauguration a eu lieu hier lundi. A présent, le sud-africain Rangold, qui détient 80 % de la mine, débutera l’exploitation de son or. L’Etat malien, propriétaire des 20 % restants du gisement, était représenté par le ministre de l’Economie, M. Tiéna Coulibaly. La mine de Gounkoto constitue le quatrième gisement de la compagnie sud-africaine au Mali. Mais, Rangold a décroché un permis d’exploitation uniquement pour ce projet. D’où, il n’est pas lié à ses autres exploitations dans le pied si ce n’est à la mine de Loulo et ce, sur le plan strictement opérationnel. D’ailleurs, à ce propos, le Directeur Exécutif de Rangold, M. Mark Bristow, estime que « la combinaison de la mine d’or de Loulo, la plus importante du pays, et de Gounkoto formera l’une des plus grandes mines d’or en Afrique ». Et, à s’enquérir des potentialités de Gounkoto, on ne peut que lui donner raison : cette mine contiendrait environs 5 millions d’onces, ce qui équivaut à 142 tonnes d’or. De quoi faire gravir au Mali quelques échelons dans la hiérarchie des producteurs d’or, d’autant plus que le pays ouest-africain s’engage successivement avec différents groupes miniers. A titre d’illustration, l’australien Resolute Mining compte poursuivre l’exploitation de la mine de Syama pendant environs 15 ans tandis qu’un autre sud-africain, AngloGold, a rempilé pour 12 nouvelles années d’exploitation de la mine de Sadiola.