Burkina-Faso : Trois pays européens financent l’éducation
La France, le Luxembourg et l’Autriche se sont engagés, la semaine dernière, à soutenir un projet dans l’enseignement et la formation professionnelle au Burkina-Faso. Le programme envisage de hausser le niveau de connaissances et de compétences de 42 000 jeunes burkinabés afin d’améliorer leur future employabilité. 15 millions d’euros (22 milliards de dollars américains). C’est le montant que les trois européens comptent injecter dans ce programme d’appui à la politique sectorielle d’enseignement et de formation techniques et professionnels (PASP/EFTP). Cette initiative s’étendra sur 5 ans. Pour ce faire, la France est passée par le biais de l’Agence Française de Développement (AFD). Celle-ci va débourser 5 millions d’euros (6,5 millions de dollars américains) sur les 5 ans du projet. Quant la coopération autrichienne, elle compte décaisser 1,8 million d’euros (2,4 millions de dollars américains) sur 3 ans, renouvelables en fonction des résultats. La pertinence de ce projet réside dans le fait qu’il se développe conformément aux besoins de l’économie burkinabé. Ce qui va permettre une meilleure insertion des bénéficiaires. Parmi ceux-ci, une place de choix est faite aux femmes, lesquelles ont toujours beaucoup moins accès à l’instruction que les hommes. Par ailleurs, les initiateurs comptent sans cesse remanier ce programme dans son développement afin d’assurer l’atteinte de ses objectifs. Il faut signaler que les trois bailleurs de fonds ne sont pas les seuls à avoir de tout temps contribuer à l’EFTP. Vieux d’une décennie, ce projet a également été soutenu par le Danemark, la Suisse et Taïwan.