Faure Gnassingbé ou l’attachement sans faille à l’ouverture !
Le Rassemblement pour le Peuple Togolais (RPT) s’est réunit ce samedi 14 avril en session extraordinaire pour autodissolution et réincarnation immédiate en Union pour la république (UNIR). Ainsi, la présidence du nouveau parti sera assurée par Faure Gnassingbé qui sera lui-même secondé par Georges Aïdam figure emblématique de l’opposition, issue de la mouvance démocratique. A noter que ce remaniement est une initiative de l’actuel chef de l’État qui, à la veille de la présidentielle de 2010, commençait d’ores et déjà à faire part de son intention de rénover son parti sans pour autant en modifier la structure.
Fait majeur de cette « fusion-création », les possibilités d’ouvertures à d’autres formations politiques en vue de la constitution d’un nouveau bloc, d’une nouvelle force à même de porter les réformes démocratiques entamées depuis 2005. Ainsi, et comme l’a clairement annoncé Faure Gnassingbé, l’UNIR est ouverte à tous les Togolais et aux compétences pouvant aider à la reconstruction du Togo. Une parfaite illustration donc, de la volonté du président togolais d’association du plus grand nombre au processus de réconciliation et d’édification d’état de droit.
Pour de nombreux experts et observateurs de la scène politique togolaises, la création de l’UNIR symbolise avant tout une volonté politique de dynamiser le champ politique et de lui insuffler un rythme nouveau. L’offre politique ne devrait ainsi, que s’en voir nettement améliorée.
De manière générale, cette action traduit une certaine continuité dans la politique Gnassingbé reposant sur une implication systématique des adversaires d’hier dans le processus de réconciliation et sur un enracinement du dialogue inclusif pour remédier aux maux de son pays. Une politique qui se veut, somme toute, cohérente, et résolument tournée vers l’ouverture et la consolidation de la démocratie.