Togo : La Banque Mondial appuie un projet environnemental
« Renforcer les capacités institutionnelles pour mieux gérer les risques d’inondation et de dégradation des terres dans des zones rurales et urbaines qui sont les plus vulnérables à ces deux phénomènes », tel est, selon un communiqué de la Banque Mondiale, l’objectif du Projet de Gestion Intégrée des Catastrophes et des Terres (PGICT), une initiative que l’institution financière internationale a décidé de soutenir financièrement. Ainsi, pour que ce projet soit chose concrète, le Togo recevra de la Banque Mondiale une enveloppe de 16,9 millions de dollars américains. Ce montant n’est que le fruit de la conjugaison des dotations de plusieurs bailleurs de fonds et programmes : la Facilité Mondiale pour la Réduction des Risques de Catastrophes et la Relance a contribué à hauteur de 7,2 millions de dollars ; le Fonds pour l’Environnement Mondial, avec 5,4 millions de dollars et, enfin, le Fonds d’adaptation aux Changements des Pays les Moins Avancés et l’organisme international TerrAfrica, avec, respectivement 3,7 millions et 500 000 dollars. L’intérêt qu’a montré la Banque Mondiale pour le PGCIT réside dans le fait que, selon elle, cette initiative « cadre parfaitement avec la Stratégie de Réduction de la Pauvreté » de la politique togolaise actuelle.
En outre, le PGCIT entre aussi dans la logique des interventions de la Banque Mondiale en Afrique, laquelle vise à renforcer les capacités de pays face aux aléas des catastrophes naturelles. Comme quoi, il y a du bon d’être sur le même diapason que la Banque Mondiale.