Bénin : La lutte contre les pirates
Un partenariat entre les autorités béninoises et l’Organisation des Nations Unies (ONU) en vue de mettre fin à la piraterie au large du Golfe de Guinée est entrain de naître. Pour ce faire, M. Saït Djinnit, représentant spécial de l’ONU en Afrique de l’Ouest, a fait dernièrement le déplacement sur Cotonou. Le phénomène de la piraterie sur les eaux ouest-africaines ne fait que croître. Alors qu’il y a quelques années, c’était le large de la Somalie qui cristallisait toutes les craintes des navigateurs, actuellement, le vandalisme en haute mer a décidé de changer de flanc.
Constituant, au passage, une sérieuse menace pour l’économie de toute la sous-région. Ce qui a valu au sujet de faire l’objet de débats au Conseil de Sécurité des Nations Unies le mois dernier. Ainsi, M. Djinnit n’a pas hésité à annoncer la prochaine arrivée d’une mission onusienne d’évaluation au Bénin. Pour lui préparer le terrain, le représentant de l’ONU en Afrique de l’Ouest s’est longuement entretenu avec plusieurs autorités locales, à l’instar du Président de la République, M. Yayi Boni, ainsi que certains de ses ministres, des ambassadeurs accrédités au Bénin et des institutions partenaires à l’ONU. Tout cela, dans le but de créer un réseau convergeant vers un seul et même objectif : mettre fin à la piraterie maritime. Au Bénin comme dans d’autres pays de la côte ouest-africaine à l’instar du Togo, une bonne partie du PIB repose sur les activités portuaires. Et, avec ce phénomène, le Port de Cotonou est sérieusement affecté. D’où, une telle mobilisation pour y remédier au plus vite.