Burkina-Faso : La Banque Mondiale s’investit dans la lutte contre la pauvreté
Mardi dernier à Ouagadougou, le gouvernement burkinabé et la Banque Mondiale se sont engagés dans un accord portant sur une série de financements convergeant tous vers la lutte contre la pauvreté. 4 secteurs bien ciblés- la réduction de la pauvreté, la santé, les mines et l’électricité – en bénéficieront.
C’est le premier secteur, à savoir, des initiatives contre la pauvreté au Burkina-Faso, qui sera le plus soutenu, à hauteur de 64 milliards de FCFA (140 millions de dollars américains).
Ce budget entrera dans la mise en œuvre de la Stratégie de Croissance Accélérée et de Développement Durable (SCADD), laquelle vise à améliorer la qualité de vie des burkinabés et leur pouvoir d’achat en induisant une croissance économique forte. Cela passera par des pôles de croissance, comme, par exemple, dans le secteur de l’agro-industrie, ou par l’amélioration des infrastructures parmi lesquelles les routes constituent une priorité. Avec respectivement 36 milliards de FCFA (76 millions de dollars américains) et 33 milliards de FCFA (69 millions de dollars américains), la santé et les mines arrivent juste derrière la réduction de la pauvreté. Dans le premier secteur, l’accès aux soins médicaux de qualité pour tous, qui constitue un casse-tête de longue haleine, constituera une fois de plus le principal objectif du financement.
Cette fois-ci, l’accent sera particulièrement mis sur la nutrition et la lutte contre le VIH-SIDA. Quant au sous-sol, la somme soutiendra des actions en vue du renforcement des capacités de gestion des mines. Enfin, le secteur de l’électricité ferme la marche des financements avec 8 milliards de FCFA (17 millions de dollars américains), un montant qui sera entièrement destiné au projet d’interconnexion avec le Ghana, lequel tarde à s’achever.