Côte d’Ivoire : Nestlé ne compte pas bouger
Avec les pénibles retombées économiques du conflit postélectoral, les motifs ne manquaient pas pour qu’il ferme ses portes ; mais Nestlé Côte d’Ivoire a décidé de continuer ses activités et encore mieux, de les développer. Comme avant la crise, Nestlé s’attèle à renouveler ses plantations de cacao en Côte d’Ivoire. Pour cette année, les objectifs sont clairs et ambitieux : la multinationale agroalimentaire a prévu d’atteindre 600 000 plants de cacao, lesquels seront répartis au sein de 21 pépinières et entre 1300 agriculteurs ; en outre, dans les mêmes délais, Nestlé entend former aux bonnes pratiques agricoles 5000 planteurs et, également, primer les coopératives dont le travail sera le plus satisfaisant. C’est un véritable bond que la société prévoit car, dans le cadre de son plan de développement de l’an dernier, Nestlé avait distribué 135 000 plants à 232 planteurs, former 2500 agriculteurs et créer 7 pépinières. C’est donc plus du double de ses activités de 2010 qu’il veut réaliser cette année et, ce, malgré le retard accumulé par le conflit. Aussi, avec l’actuelle feuille de route, « le rendement à l’hectare va passer de 400 kg à 1,5 tonne avec la nouvelle variété » pouvait affirmer le chef du département agro-industrie de Nestlé Côte d’Ivoire, M. Cheik Mboup. Pour arriver à cela, Nestlé a, notamment, pris soin de conserver son personnel. Bien que le début d’année était très difficile, l’effectif n’a pas été réduit et a été même rémunéré. Celui-ci le lui rendra de la plus belle des manières en prenant une part active à la réalisation des objectifs.