Congo-Brazzaville : Une nouvelle centrale à gaz
Le Sud du Congo-Brazzaville peut enfin pousser un ouf de soulagement concernant sa fourniture électrique. En effet, la Centrale Electrique du Congo (CEC), d’une capacité de 300 MW et érigée dans la périphérie de la deuxième ville congolaise, Pointe-Noire, vient d’être achevée.
Ayant comme source énergétique le gaz, cette centrale est la deuxième de ce type au Congo-Brazzaville, après celle de Djeno (50 MW). Pour l’heure, la matière première utile à son alimentation est tirée du gisement pétrolifère de Mboundi (Kouilou) ; selon certaines prévisions, celle-ci pourrait provenir, dans quelques temps, des champs en mer de Bonga et de Litchendi, pour mieux satisfaire les besoins de la CEC en énergie. Un tel investissement est justifié car la puissance de la CEC peut aller même jusqu’à 450 à 600 MW. Une capacité de production qui surpasse les besoins électriques locaux, lesquels se limitent à 400 MW.
Bien que déjà prête, le démarrage de la production électrique au niveau de la nouvelle centrale est suspendu à quelques réserves. Selon un audit des installations, réalisé il y a peu par un cabinet international, des préalables comme le test de performance des deux turbines ou la suffisance de pièces de stockage doivent d’abord être réglés. De toute façon, le réseau de la ville de Pointe-Noire, étant partiellement en panne, n’est pas encore à même de contenir l’électricité de la CEC. En attendant qu’on le réhabilite, l’administration de la CEC aura le temps de régler les non-conformités relevées.