Burkina : Ouverture du Mica, le marché du cinéma et de la télévision africains
La 20e édition du Marché international du cinéma et de la télévision africains (Mica), s’est ouverte dimanche 17 octobre à Ouagadougou en marge du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco), au Burkina Faso.
Basé au siège du Fespaco, qui est un rendez-vous entre producteurs, distributeurs, diffuseurs et porteurs de projets, le Mica permet de mettre en relation commerciale des porteurs de projets ou d’oeuvres cinématographiques et audiovisuels (distributeurs et producteurs de films) et acheteurs (plateformes de streaming, télévisions, festivals…), a expliqué sa directrice Adjararatou Bancé.
Créé en 1983, soit 14 ans après le Fespaco, le Mica est né de la volonté des professionnels du cinéma et de l’audiovisuel du continent, souvent confrontés à un manque d’espace pour la promotion de leurs oeuvres, d’avoir un marché autonome et propre au film africain.
«Le Mica permet d’avoir l’ensemble des structures qui interviennent dans la production des œuvres cinématographiques et audiovisuelles, des acteurs, sponsors et distributeurs des films africains pour discuter des différentes problématiques», a indiqué le ministre burkinabè de l’Industrie, Harouna Kaboré.
«C’est très important, au-delà des films qu’on va voir au Fespaco, de savoir qu’il y a un marché qui s’organise», a-t-il souligné. Le Mica va aussi accueillir jusqu’au 22 octobre des rencontres de promotion et d’échanges, des ateliers, des tables rondes et des ‘Master classes’.
Le Burkina Faso qui fait preuve de résilience, malgré la menace djihadiste et la crise sanitaire, a lancé la 27ème édition du FESPACO le 16 octobre. «Cinémas d’Afrique et de la diaspora : nouveaux regards, nouveaux défis», c’est le thème choisi pour cette édition dont le clap de lancement a été donné par le président Roch Marc Christian Kaboré.