Le Gouvernement du Niger s’active pour une rentrée scolaire réussie
Le Président nigérien, Mohamed Bazoum a demandé à tous les ministres en charge de l’Education d’accélérer les processus de la rentrée scolaire 2021-2022, a déclaré le Ministre de l’Enseignement supérieur, Mamoudou Djibo au sortir d’une réunion qui s’est tenue lundi, sous la présidence du Chef de l’Etat au Palais de la Présidence.
Selon le Ministre Mamoudou Djibo, durant cette rencontre, le Président de la République voulait «savoir exactement quel est le niveau de préparation de la rentrée scolaire au niveau de toutes les institutions d’enseignement et de formation, et de connaître aussi les problèmes sur le plan institutionnel», c’est-à-dire, savoir si tous les textes à prendre sont déjà pris et ce qui reste à prendre.
«Il nous a donné rendez-vous dans une semaine pour que nous revenions faire le point sur ce qui a été déjà prévu et ce qui a été exécuté », a-t-il dit. L’UNICEF à appelé la semaine dernière, à plus d’attention et de mobilisation sur la situation des enfants privés d’éducation au Niger, en raison de l’insécurité.
Le nombre d’écoles forcées de fermer en raison de l’insécurité dans les zones touchées par le conflit et les attaques des groupes armées, est passé de 312 à 377 au cours des derniers mois au Niger. En 2020, plus de 300 écoles ont été fermées à travers le pays, affectant près de 22.000 enfants.
Les menaces contre la sécurité scolaire étaient particulièrement aiguës dans les régions de Tillabéry, Tahoua et Diffa. L’accès aux écoles dans ces régions est restreint, ce qui entrave les efforts visant à soutenir les enfants touchés par la violence armée.
L’UNICEF estime que, dans certaines régions, jusqu’à 80% des enfants peuvent être victimes de traumatismes psychologiques pouvant les empêcher de réaliser leur plein potentiel à l’âge adulte.