Violences à Jérusalem-Est : Manifestation et protestation en Tunisie et en Afrique du Sud
Le gouvernement tunisien a condamné mardi une «agression contre les Territoires palestiniens» menée par Israël et appelé la communauté internationale à «assumer ses responsabilités», tandis que plusieurs dizaines de manifestants ont apporté leur soutien au peuple palestinien, après des échanges de tirs meurtriers.
Au moins 28 Palestiniens et deux Israéliennes ont été tués dans une nouvelle escalade entre le mouvement islamiste Hamas –au pouvoir dans la bande de Gaza– et l’Etat hébreu, déclenchée à la suite de violences à Jérusalem-Est.
Tunis «renouvelle ses appels à la communauté internationale pour qu’elle assume ses responsabilités face à cette injustice continue, et qu’elle fasse cesser cette agression contre les Territoires palestiniens», ont indiqué mardi les services du chef du Gouvernement dans un communiqué.
En dépit du confinement lié à la pandémie de coronavirus en vigueur jusqu’à dimanche, quelques dizaines de militants de la société civile et de responsables de partis de gauche et nationalistes arabes ont manifesté devant la Kasbah, siège du gouvernement tunisien, à l’appel du puissant syndicat UGTT, de la Ligue tunisienne de défense des droits de l’Homme et de divers partis d’opposition.
En Afrique du Sud, soutien historique du peuple palestinien depuis la fin de l’apartheid, plusieurs centaines de personne se sont rassemblés mardi, comparant l’occupation israélienne au régime honni qu’ils ont connu.
Le président sud-africain Cyril Ramaphosa avait condamné lundi, au nom du Congrès national africain (ANC) au pouvoir, «les expulsions illégales de Palestiniens de leurs maisons et les attaques brutales contre les manifestants palestiniens» sur le Dôme du Rocher.
Troisième lieu saint de l’islam et site le plus sacré des Juifs, l’esplanade est située à Jérusalem-Est, secteur palestinien de la Ville sainte d’Al Qods annexé par Israël.