Les Tunisiens de France condamnent l’assassinat d’une fonctionnaire de police vendredi dernier
Plusieurs associations de Tunisiens en France et en Europe ont dénoncé mardi l’«assassinat sauvage» de la fonctionnaire de police poignardée vendredi dernier dans un commissariat de Rambouillet, près de Paris, par un Tunisien radicalisé et ont appelé à éviter tout «amalgame».
«Nous Tunisien(ne)s de France et en Europe condamnons avec la plus grande vigueur cet assassinat sauvage et exprimons nos plus sincères condoléances aux enfants de la victime, à sa famille ainsi qu’à ses collègues de travail», indique un communiqué signé par une vingtaine d’associations des Tunisiens en France, en Italie et en Belgique, ainsi que par des partis politiques tunisien centristes et de gauche.
Stéphanie Monfermé, une fonctionnaire de police de 49 ans, a été poignardée à mort vendredi par un Tunisien radicalisé de 36 ans, dans la «17e action terroriste islamiste commise en France depuis 2014 contre les forces de l’ordre», selon le procureur anti-terroriste.
En 2016, le sanglant attentat au camion-bélier du 14 Juillet sur la “Promenade des Anglais” à Nice (86 morts) avait été perpétré par un Tunisien.
«Ces assassins ne sont qu’une infime minorité au regard des centaines de milliers de Tunisien(ne)s qui vivent et travaillent paisiblement en France», écrivent les signataires, qui dénoncent l’inaction de l’Etat tunisien et l’«abandon de ses responsabilités en matière d’éducation, de santé, de travail, de culture, de justice».
«Dans le même temps, nous nous élevons contre toutes les formes d’amalgame et de stigmatisation des Tunisiens que les tenants de la haine et de la xénophobie ne manquent pas de brandir en France et dans les pays d’accueil», insistent-ils.
La Tunisie a condamné «énergiquement» cette attaque perpétrée vendredi par un de ses ressortissants dans un commissariat de Rambouillet, près de Paris.