Côte d’Ivoire : 3 assaillants tués dans l’attaque d’un camp militaire
Un camp militaire a été attaqué dans la nuit de mardi à mercredi à Abidjan par des hommes armés non identifiés, faisant trois morts et un blessé parmi les assaillants et un soldat blessé.
«Dans la nuit du 20 au 21 avril, aux environs de 1h, heure locale et GMT, des individus non identifiés ont ouvert le feu sur les postes de garde de la base militaire de N’Dotré dans la commune d’Abobo, avec l’intention certaine d’y pénétrer de force. La réaction immédiate des sentinelles de faction a donné lieu à des échanges de tirs nourris, obligeant les assaillants à prendre la fuite», déclare dans ce communiqué le chef d’état-major général des armées, le général Lassina Doumbia.
«Le bilan provisoire fait état d’un blessé léger côté ami, de trois tués et un blessé fait prisonnier côté ennemi», selon le communiqué.
Le camp d’Anonkoua Kouté abrite notamment le deuxième bataillon projetable des forces armées de Côte d’Ivoire, qui intervient pour le compte des forces de l’ONU.
Le 29 mars dernier, les forces de défense et de sécurité de Côte d’Ivoire avaient déjà été la cible de deux attaques dans le Nord, proche de la frontière avec le Burkina Faso en proie aux actions jihadistes. Ces deux attaques avaient fait au moins six morts, dont trois «terroristes», selon l’armée ivoirienne.
Le 12 avril 2021, un engin a explosé, sans faire de victimes, au passage d’un véhicule de la gendarmerie ivoirienne dans la même zone. En juin 2020, une précédente attaque contre l’armée ivoirienne dans la même région avait fait 14 tués parmi les soldats ivoiriens.
La toute première action jihadiste meurtrière sur le sol ivoirien avait été l’attentat de Grand-Bassam en 2016, qui avait fait 19 morts.