Zimbabwe : Suppression d’une taxe aéroportuaire
« Le client est roi » dit-on. C’est, apparemment, ce qu’a compris le gouvernement zimbabwéen. Car, depuis le 1er Mai, une taxe destinée pour le Fonds de Développement des Infrastructures de l’Aviation (AIEDF) , était appliqué. Cette contribution mise en place dans l’optique de moderniser les infrastructures aéroportuaires du pays n’a pas fait long feu suite aux réclamations des contribuables, dont une bonne partie est constituée de touristes. La taxe pour l’AIEDF, laquelle s’élevait à 10 dollars américains pour les vols locaux et 30 dollars américains pour les internationaux, vient d’être supprimée. Cela, après les réclamations des passagers dont des touristes, lesquels la trouvaient exagérée. En outre, de son entrée en vigueur, ceux-ci n’avaient pas été prévenu. Vraisemblablement, les autorités zimbabwéennes ont eu écho de leurs revendications et ont décidé immédiatement de suspendre cette contribution. Pourtant, le gouvernement de Robert Mugabe et, particulièrement, l’Autorité de l’Aviation Civile du Zimbabwe (CAAZ), comptait sur ce fonds pour engranger 400 millions de dollars américains en vue de la modernisation de 5 aéroports. Et, particulièrement, ceux qui sont situés dans les régions touristiques comme celles de Victoria Falls. Un secteur que le Zimbabwe essaye de revitaliser. En tout cas, le gouvernement zimbabwéen devra réfléchir à d’autres moyens de financement en vue de rénover les infrastructures aéroportuaires, lesquelles sont indispensables pour le tourisme. Ce secteur, ayant rapporté 770 millions de dollars américains en 2010, est une priorité pour le pays, qui espère en tirer des recettes à hauteur de 5 milliards de dollars américains d’ici 2015.