Le Gabon bouge !
S’il y a une chose qu’on peut reconnaître au président gabonais Ali Bongo Ondimba, c’est qu’il est dynamique. Jusqu’à présent, le parcours de son mandat est jonché de multiples partenariats contractés avec les pays développés et ceux émergents. En parlant de ces derniers, il y a peu, la capitale gabonaise a eu l’honneur d’abriter le forum Gabon-Turquie, un évènement fidèle à la pensée régnant au sommet de l’Etat gabonais.
Thématiques abordées lors de cette rencontre, diplomatie, fiscalité, santé, sécurité, tourisme et, bien entendu, investissements. Et, selon certaines indiscrétions, les deux parties pourraient signer, d’ici peu, des accords de coopération dans les domaines agricole et maritime et portant sur le transport aérien et le libre échange. En tout cas, d’un côté comme de l’autre, cela est profitable. Le Gabon possède, par exemple, une vaste surface agricole (environs 60 % du territoire) et des ressources halieutiques importantes (70.000 tonnes/ an estimés de capacité de production en pêche), lesquelles ne nécessitent qu’exploitation. La Turquie, quant à elle, ne finit pas d’investir en Afrique : ce pays a plus que doublé ses échanges commerciaux avec le continent noir en trois ans pour atteindre la barre des 30 milliards de dollars américains au courant de l’année dernière. Aussi, la Turquie entend continuer dans le même sens.
En dehors du partenaire turc, le Gabon multiplie les contacts. Quand ce ne sont pas des délégués gabonais qui se déplacent (récemment Inde, Royaume-Uni), ce sont ceux des pays étrangers qui atterrissent à Libreville (dernièrement, Emirats Arabes Unis). Comme quoi, l’émergence a un prix.