L’Algérie dévoile le nouveau cahier de charge dans l’industrie automobile

Le cahier de charges relatif à l’industrie automobile en Algérie vient d’être dévoilé avec l’adoption du décret exécutif fixant les conditions et les modalités d’exercice de l’activité de construction de véhicules dans le pays.

Parmi les dispositions phares, on note un taux d’intégration minimum de 30% au démarrage et de 50% au bout de cinq ans d’activité. «Ce taux évolue à 35% au bout de la 3ème année, et 40 % après la quatrième année d’activité», précise le décret.

Le texte indique que la construction de véhicules en Algérie est ouverte à tout investisseur qui «peut être une ou plusieurs personnes physiques ou morales étrangères opérant seule ou en partenariat avec des nationaux résidents, opérant dans le cadre d’une société de droit algérien».

Les opérateurs déjà installés dans le montage automobile en Algérie, sont invités à se conformer au nouveau cahier de charges, en attendant l’obtention d’un nouvel agrément.

«Le régime général applicable à chaque composant, selon sa position au tarif douanier, sera appliqué à leurs importations d’intrants, pièces et composants», souligne le texte exécutif.

Une des nouveautés prévues dans le cadre de ce cahier de charge est l’impossibilité de réaliser la production de plus de quatre modèles par le même constructeur, incluant le touristique ou l’utilitaire.

A signaler que c’est la énième fois que le gouvernement algérien tente de relancer et de rentabiliser l’industrie automobile après plusieurs vaines tentatives qui se sont avéré des fiascos notamment au niveau de l’intégration.

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