L’ONU débourse 3 milliards de dollars pour les victimes des inondations au Kenya
L’Onu a annoncé mardi une contribution de trois millions de dollars du Fonds central d’intervention d’urgence (CERF) pour aider les personnes touchées par de graves inondations, des glissements de terrain et des coulées de boues au Kenya, suite aux fortes pluies qui arrosent l’ensemble du pays depuis le début du mois d’octobre.
«Les fonds permettront aux organisations humanitaires de fournir rapidement un soutien essentiel en matière d’alimentation et de moyens de subsistance, un abri et des services de santé aux personnes les plus vulnérables des zones les plus touchées, notamment les enfants, les femmes, les personnes âgées et les personnes handicapées », a déclaré Siddharth Chatterjee, Coordonnateur résident des Nations Unies au Kenya.
En plus de la fourniture de nourriture, de matériaux de construction et d’appui logistique, les fonds serviront à améliorer l’accès à l’eau potable, à la fois en réparant les systèmes endommagés d’approvisionnements en eau et en encourageant le traitement et le stockage de l’eau à domicile, ainsi que par des campagnes de promotion de l’hygiène visant à prévenir maladies hydriques.
Le gouvernement a confirmé mardi que, depuis octobre, 132 personnes sont mortes suite aux catastrophes provoquées par les inondations.
Cyrus Oguna, porte-parole du gouvernement auprès du ministère de l’Information, de la Communication et de la Technologie, à la presse à Nairobi que les inondations et les glissements de terrain ont touché 32 comtés à travers le pays, entraînant le déplacement d’environ 17.000 personnes.
« Pour le troisième mois consécutif, le pays continue de connaître des pluies abondantes sans précédent qui ont déclenché des inondations, des coulées de boue et d’autres calamités liées aux intempéries », a déclaré Cyrus Oguna.
Il a observé que plus de 11 000 animaux ont été emportés et qu’une superficie indéterminée de terres agricoles a été submergée.
Les prévisions météorologiques indiquent que les pluies actuelles ne devraient pas cesser avant la fin décembre 2019 et que le gouvernement continuera de surveiller la situation et de mettre en place des mécanismes d’intervention appropriés.