La BAD plaide à New-York en faveur des énergies renouvelables et la sécurité alimentaire en Afrique
Le président de la Banque africaine de développement (BAD), Akinwumi Adesina qui participe à l’Assemblée générale des Nations unies à New-York a focalisé son intervention sur la défense des deux secteurs des énergies renouvelables et de la sécurité alimentaire en Afrique.
Le 24 septembre, le patron de la BAD a présenté au Sommet Action Climat, les efforts engagés pour fermer les centrales à charbon sur le continent et construire la «plus grande zone d’énergie solaire de la planète» dans la partie aride du Sahel.
«Le charbon n’a plus sa place en Afrique, il appartient au passé. L’avenir est aux énergies renouvelables», a déclaré Akinwumi Adesina qui a annoncé le lancement en 2020, d’un plan de 500 millions de dollars mis en œuvre par la Banque pour la production de l’énergie verte dans le continent.
Ce plan, qui devrait générer des investissements totaux de 5 milliards de dollars, va permettre aux pays d’Afrique de «passer du charbon et des combustibles fossiles aux énergies renouvelables», a assuré le président de la BAD.
En marge de l’Assemblée générale des Nations unies, la BAD a co-organisé une session sur la sécurité alimentaire, au cours de laquelle Akinwumi a plaidé en faveur de la coopération Sud-Sud pour la sécurité alimentaire, appelant à une action collective, rapide et urgente pour mettre un terme à l’insécurité alimentaire en Afrique.
«Cela suffit ! Il est inacceptable que 250 millions d’Africains continent de souffrir de la faim. L’heure est à l’action », a-t-il martelé, ajoutant que «des solutions, qui ont fait leurs preuves au Sud, existent. Répliquons-les à grande échelle, en mettant en commun toutes nos ressources».
Pour permettre à l’Afrique de mettre fin à des cycles d’insécurité alimentaire la Banque africaine de développement a lancé une série d’initiatives, toutes ancrées autour de la coopération multi-acteurs, dans le cadre de sa priorité « Nourrir l’Afrique ».