BGFI au Cameroun: une arrivée pleine de promesses
Depuis le mois dernier, la Banque Gabonaise-Française Internationale (BGFI), a ouvert ses portes dans la capitale économique camerounaise, Douala. Très ambitieuse, l’institution financière veut faire de ce pays, l’une des places fortes de ses activités.
Pour ce faire, la BGFI devait d’abord honorer les formalités administratives, à savoir décrocher l’agrément de la Commission Bancaire de l’Afrique Centrale (COBAC) et l’autorisation des autorités de tutelle camerounaises. C’est un semestre après qu’elle a pu commencer ses prestations à l’agence Prestige, en attendant l’achèvement de son siège administratif, fort d’un capital de 10 milliards de FCFA (22 millions de dollars américains). Selon son plan de développement, la BGFI compte ouvrir, au courant de cette année, trois agences, deux à Douala et une à Yaoundé. Celles-ci offriront, à la longue, des services bancaires et financiers divers : cash, bourses, immobilier,… Avec un bilan 2010 à hauteur de 1078 milliards de FCFA (plus de 2 milliards de dollars américains), cette banque, présente actuellement dans neuf pays (dont 4 de la CEMAC : Gabon, Congo, Guinée Equatoriale), en a amplement les capacités. Surtout qu’elle débarque dans un environnement bancaire ouvert, le Cameroun ne possédant que douze institutions financières en activité.
Prévoyant d’octroyer des crédits à des entreprises ou des particuliers dans un avenir très proche, la BGFI semble prête à tout pour conquérir des parts de marché. Ce qui se comprend quand on s’établit sur le territoire de la première économie de la Communauté des Etats d’Afrique Centrale (CEMAC).