Université du Cap : Les secrets d’un succès !
Sans conteste, l’Université sud-africaine du Cap (University of Cape Town – UCT, sigle en anglais) est la meilleure du continent noir tant elle s’est installée, au fil des années, au sommet des classements à l’échelle africaine. Ce, grâce à un ensemble de spécificités revêtues au cours de son histoire longue de 182 ans, lesquels, en somme, font, aujourd’hui, sa force.
Très tôt, l’université du Cap a fait preuve d’ouverture d’esprit en admettant des femmes dès 1886. Mieux, dans un contexte social très peu propice, elle a fait de même pour les Noirs en 1920. Ombre des choses à venir car, dans la suite, elle s’est distinguée par son opposition à la ségrégation raciale légale en Afrique du Sud.
Et, cet état d’esprit semble toujours présent de nos jours. En effet, contrairement à beaucoup d’autres établissements bien classés mondialement, l’UCT a le regard principalement tourné vers l’Afrique, reléguant les pays développés au second plan. Elle y puise non seulement la majorité de ses étudiants étrangers mais, également, des enseignants reconnus à l’international. Les deux catégories traitent d’ailleurs d’égal à égal au travers de programmes interactifs, brisant tout complexe qui pourrait les éloigner, comme c’est souvent le cas dans bien d’universités subsahariennes.
Autre point fort, l’UCT, loin de son périmètre pédagogique, entretient d’étroites relations avec les professionnels des entreprises. Ceux-ci, dont font partie certains anciens de l’établissement, contribuent à mettre les cours en phase avec le monde du travail. Et, toujours en évoquant les anciens, leur regroupement finance, par moments, l’UCT, notamment en ce qui concerne l’équipement de ces laboratoires scientifiques. Une aide qui s’ajoute au budget alloué par l’Etat (115 millions de dollars) et aux frais de scolarité (86 millions de dollars).